Pendant ce temps, une tête de pingouin de deux mètres cinquante de haut descendait les escaliers menant aux dortoirs des garçons. Cette tête avait visiblement bien du mal à passer par le colimaçon, jurant et pestant à chaque marche, grognant à chaque accrochage, ce qui faisait un nombre non négligeable de grognements et d’insultes pour une tête de pingouin.
Ayant fini sa descente, titubant sous le poids sa tête, le morceau de pingouin se dirigea droit vers la sortie, tout en râlant sur les dalles trop lisses, le sol ciré et ces foutus bottes qui n’adhéraient à rien. Arrivant au tableau, il eu une longue conversation avec ce dernier qui visiblement ne comprenait pas le langage pingouin, ou le mot de passe en langage pingouin, ou alors le mot de passe dit depuis l’intérieur du pingouin, une flopée de menaces colorées sortirent de cette tête visiblement agressive, la porte consentit enfin à s’ouvrir quand le pingouin constata que sa tête était trop grande pour passer.
Un élève massif sortie de la tête, qui visiblement n’était qu’un morceau de déguisement de pingouin, et non pas une tête de pingouin solitaire vivante et tenta avec un succès mitigé de faire passer cette dernière dans la largeur. Tout en gueulant cette fois ci sur ces foutus objets insensibles à la magie, il parvint finalement à faire basculer la tête dans les escaliers.
Un long râle de souffrance arriva quelques secondes plus tard, quand l’élève à la tête de pingouin constata que des escaliers pénibles, il en restait un bon paquet.